Le 20 juin dernier, la maison de quartier Saint-Éloi à Rodez a résonné des voix et des souvenirs de toutes celles et ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à faire de l’ASAC ce qu’elle est aujourd’hui : un acteur incontournable de l’insertion professionnelle sur le territoire.
Depuis 1983 pour les premières actions et 1985 pour la création de l’association, l’Association Solidarité Accueil (ASAC) accompagne des personnes éloignées de l’emploi pour leur redonner confiance, compétences et perspectives. Ce sont plus de 2 300 personnes qui ont été soutenues sur les 15 dernières années, 46 000 heures de travail assurées en moyenne par an, et près de 789 000 € de salaires versés rien qu’en 2024. Autant de chiffres qui traduisent une réalité profondément humaine : celle d’un collectif solidaire qui croit en chaque parcours.
La soirée anniversaire a été marquée par des temps forts, la lecture du témoignage de Régine Rouget, cofondatrice de l’association à l’aube de ses vingt ans, aux côtés de retraités et de prêtres ouvriers. Ensemble, ils avaient une conviction : que personne ne doit rester seul face au chômage. Quarante ans plus tard, cette flamme est toujours vive.
Ce 40e anniversaire a aussi été l’occasion d’un passage de relais à la présidence de l’association. Après quatre années d’un engagement salué par tous, Patricia Loubière a laissé la place à Jean-Pierre Recoules, avec confiance et émotion. Un film retraçant les parcours de salarié·es, suivi d’une improvisation théâtrale préparée avec Olivier Royer, formateur en théâtre et dramathérapie, ont illustré la richesse et la diversité des actions de l’ASAC, qui va bien au-delà du simple retour à l’emploi.
Car l’ASAC, ce n’est pas de l’assistanat, comme l’a rappelé la directrice Arnaude Matet. C’est une boîte à outils humaine et bienveillante, que chacun peut activer à son rythme. À l’image de Rama, qui, après deux ans de missions ponctuelles, a décroché un CDI. « Et des histoires comme celle-ci, il y en a beaucoup », glisse-t-elle avec un sourire.
Cet anniversaire n’était pas seulement une rétrospective : c’était aussi un élan vers l’avenir. Avec des projets ambitieux, un ancrage local renforcé, et toujours cette volonté de faire du travail un levier de dignité, d’autonomie et de lien social.
Vous pouvez retrouver l’ensemble des témoignages sur leur site internet https://asac12.fr/actualites/